mercredi 16 mai 2018

Pourquoi Nexter a le bourdon

Rien à voir avec une déprime chez le constructeur terrestre français, qui ploie sous les commandes,
mais bien de ses activités dans le domaine des drones (1). Il présentait hier une assez impressionnante famille d'engins volants et roulants, et semble désormais aborder le domaine de façon iconoclaste... et décoplexée. Nexter a en effet lié langue -de façon non exclusive- avec l'Estonien Milrem pour porter sa tourelle ARX20, et l'ensemble doit être le compagnon du fantassin débarqué de demain. On les imagine plutôt en zone urbaine, mais tout est possible, le drone pouvant aussi progresser seul. Il est vraisemblable que l'apparition de cet équipage va valoir au constructeur quelques interpellations de la part des organismes qui planchent sur les robots-tueurs et les droits de l'homme. Mais Nexter n'est déjà plus à une interpellation près.
Dans le domaine du plus petit, le fabricant a aussi lié langue avec plusieurs acteurs du minidrone volant, et développé des solutions en interne. Ceci, évidemment, venant complèter, "augmenter" dit Nexter, son blindé Titus, qui génère beaucoup de commentaires positifs, mais, il faut bien le constater, peu de commandes.
Egalement dans le rôle du compléteur, ou en stand alone, le mini-robot Nerva a toujours la pêche, grâce à sa modularité extrême. Nexter Electronics vient encore d'engranger deux nouveaux clients en l'espace de quelques semaines.

(1) le mot renvoyant au célèbre insecte.

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