samedi 19 mars 2011

Sur le pont du PACDG

Un Rafale, un SEM, prêts au catapultage. (crédit : Jean-Marc Tanguy).


Voici les unités aériennes qui seront mises en oeuvre depuis le portre-avions Charles-de-Gaulle (PACDG) qui appareille dimanche soir pour les côtes libyennes, même si quelques -menues- incertitudes demeurent sur l'ordre de bataille. La 4F alignera deux Hawkeye, incontournable à la fois pour contrôler l'espace aérien libyen, les approches du porte-avions et guider les interceptions et raids liés à l'opération. Travail auquel peut aussi concourir une célèbre frégate antiaérienne.
La 12F est encore la seule, jusqu'à l'été, à opérer des Rafale : c'est donc elle qui constituera l'échelon de pointe de l'aéronavale en matière d'attaque de précision et d'interception des éventuels avions libyens. Le doute perdure sur la flottille d'alerte de SEM : c'est la 17F qui avait "joué" le dernier Agapanthe (novembre-février), elle devrait logiquement rempiler.
En matière d'hélicoptères, c'est la 35F qui devrait assurer le Pedro avec ses Dauphin. Pour le volet CSAR, l'armée de l'air assure, depuis 2000, et la dissolution de la 33F, après le Kosovo. L'incertitude demeure sur le volume du plot armé par l'EH 1.67 Pyrénées : avec un Caracal à Kaboul, et un deuxième englobé à Pau, il ne reste plus que quatre Caracal à Cazaux (1). La moitié devrait donc être mobilisée, avec, peut-être, un renfort de Puma.

(1) d'où l'urgence d'en affecter d'autres, comme je le rappelle dans le numéro d'Air & Cosmos en kiosque depuis hier. A l'origine, le modèle de la loi de programmation prévoyait 14 Caracal dans l'armée de l'air à l'horizon 2015. Cette flotte devait armer plusieurs plots CSAR simultanés, y compris sur le PACDG, et concourrir aux opérations spéciales.